Le palmarès 2016
Palmarès 2016
Le 26e Prix Farel, festival du film à thématique religieuse, s’est déroulé les 21, 22 et 23 octobre 2016. Il a réuni de nombreux producteurs et réalisateurs du monde francophone international ainsi qu’un public nombreux. Le jury a primé des films particulièrement en phase avec l’actualité, qui font œuvre de mémoire et nous rappellent à nos responsabilités vis-à-vis des grands problèmes de l’heure. Il a aussi récompensé la poésie et l’art comme moyens d’accéder à la spiritualité.
COURTS MÉTRAGES
« Djinn, les esprits de Patras » de Jean-Jacques Cunnac (France)
Le jury souligne la qualité de cette œuvre et l’originalité de son sujet. « Un lieu où vivre » : c’est l’unique chose que demande un groupe de migrants afghans protagonistes de ce film troublant et spectral. Ce qu’ils trouvent en revanche, dans un édifice abandonné du port grec de Patras, ce sont des limbes identitaires, peuplées de fantômes qui les tourmentent, manifestations des traumatismes psychiques et spirituels de l’homme persécuté.
MOYENS MÉTRAGES
« Le balayeur à la rose» de Nicole Weyer (Suisse)
Portrait tout en délicatesse de ce balayeur poète qui nous rappelle avec grâce que pour vivre une vie « riche », point n’est besoin de grand chose, si ce n’est parfois d’un balai, d’une pelle et d’une rose.
LONGS MÉTRAGES
« Choeurs en exil » de Nathalie Rossetti et Turi Finocchiaro (Belgique)
Grâce au vécu d’un couple de musiciens arméniens, cette oeuvre montre qu’il est possible de se souvenir, réparer et dépasser un traumatisme historique à travers une expérience esthétique totale.
Mention:
« Une blessure française » de Valérie Manns (France)
Originalité et variété des matériaux composent ce documentaire qui évoque l’une des persécutions religieuses les moins connues de l’Histoire, et la contribution du protestantisme à l’évolution de la société occidentale.
PRIX DU PUBLIC
« Le balayeur à la rose» de Nicole Weyer (Suisse)
PRIX FICTION
« La divine stratégie » de Martin Forget et Eliot Laprise (Canada)
Pour la première fois, le Prix Farel a également décerné un prix à la catégorie fiction. Le jury a été séduit par cette œuvre, dénonciation paradoxale et ironique prédisant qu’au sein de l’Église, les techniques de marketing risquent de devenir LA solution à l’affaiblissement du sentiment religieux ; et, diaboliquement, le medium d’en devenir le message.